Notre cerveau est constitué de plusieurs milliards de cellules qui ne cessent de s’envoyer des informations. Ces échanges se traduisent par la transmission de courants électriques faibles, appelés ondes cérébrales. On sait mesurer celles-ci à travers un électro-encéphalogramme.
Le rythme de ces ondes est mesuré en nombres de cycles /seconde. Ce dernier fluctue avec la nature de notre activité : éveil, apprentissage, repos, relaxation, sommeil léger, sommeil profond…
Chaque type d’onde se traduit par une lettre de l’alphabet grec : Alpha, Beta, Thêta, Delta.
Classification des ondes cérébrales :
- Ondes bêta : 13 Hz à 35 Hz, correspondent à l’éveil et à l’activité courante.
- Ondes alpha : de 8 à 13 Hz, représentent la relaxation légère et de l’éveil calme.
- Ondes thêta : de 4 à 8 Hz, correspondent à la relaxation profonde, de méditation profonde.
- Ondes delta : de 0,5 à 4 Hz, celles du sommeil profond, sans rêve. Perte de la notion du temps.
Il est intéressant de noter qu’à ce rythme, les deux hémisphères du cerveau arrivent à fonctionner ensemble dans une harmonie parfaite alors que lors du rythme Beta de notre quotidien, nous fonctionnons souvent avec un hémisphère dominant, le gauche, centré majoritairement sur l’analyse, la logique.
La pratique régulière de la Sophrologie entraîne le cerveau à réagir plus vite, plus « intuitif ».
Cela développe des qualités fondamentales chez le «sophronisé», notamment les capacités d’attention, de concentration et de mémoire.
Ce type d’entraînement permet d’avoir une meilleure résistance au stress ainsi qu’une « récupération nerveuse » plus rapide.
Cela permet à la personne d’être au maximum de ses possibilités plus longtemps.
La nature est bien faite : pour éviter une « surchauffe » de notre cerveau, près de 30 fois par minute, notre cycle cérébral chute quelques microsecondes seulement au rythme des ondes Alpha.
Cela illustre l’aspect « vital » pour l’ensemble de notre organisme des ondes alpha.
Par une guidance sophronique du client puis par un entrainement personnel, on remarque notre capacité à ressentir cette activité cérébrale puis à la modifier par l’intention.
